Partie 5

Vu que Sarah me l’as proposé, je vais emmener une personne qui m’est cher.

Mais pour le moment il faut aller récupère mes affaires. Et pour celà nous nous rendons à Kyo en empruntant exactement le même chemin que celui que j’ai utilisé pour parvenir à Kameoka.

Sur la route qui mène au centre-ville de l’ancienne capitale, je m’arrête dans « l’arrondissement capital ouest », l’endroit où je me suis aperçu que je pouvais utiliser mon speeder. Je dématérialise Thunder, et me met à chercher ma Ninja.

Ayumi, qui me suivait de plutôt loin, à cause de mes excès de vitesses, s’arrête seulement maintenant.

« Qu’est-ce que tu cherches, tu as perdu quelque chose ? »

Alors que je continue de marcher, je lui réponds, sans me retourner.

« Ma Ninja, je l’ai laissé ici, quand j’ai sus que je pouvais utiliser mon speeder. »

Elle se remet à avancer, a une vitesse plutôt lente, afin de me suivre, alors que je suis à pied.

« Tu ne vas pas la retrouver. À mon avis quelqu’un l’a déjà récupéré. »

On arrive à un virage, vraiment serré. Dans lequel nous n’avons que très peu de visibilité.

« T’a vu l’état de la route ? Tu dois bien te douter que très peu de personnes passent ici. À part nous… »

« Hmmm !! Pas faux. »

Quelques mètres plus loin, après le virage, la moto est là, et elle n’a pas bougée d’un iota.

« Rah ! Ce n’est pas que je n’aime pas les speeders mais une moto comme celle-ci passe beaucoup facilement inaperçue. »

En entendant ça Ayumi semble pensant.

« Tu… Tu veux bien que je monte derrière toi, comme ça on ne paraîtra pas louche. »

Je la regarde dans les yeux.

Elle rougit et baisse la tête.

« Y’a pas de quoi avoir honte. En plus, j’allai te le proposer. »

Elle lève les yeux, pour voir si je me moque d’elle, ce qui n’est évidemment pas le cas.

« Ce n’est pas une blague. Range ton speeder, met ton casque et monte. »

Elle descend de Kôsoku, le fait se dématérialiser, et se rapproche de ma moto, pour enfin pouvoir monter dessus.

« C’est bon on peut y aller ? »

« Wi. »

Elle m’a répondue avec sa petite voix, toute timide.

Une fois que nous sommes tous les deux dessus, et une fois qu’elle est bien attacher à moi, je pars comme une balle. Heureusement que nous sommes sur une route trop peu fréquenter, pour qu’il y ait du monde en sens inverse.

Je reprends un sens de circulation normale, et là nous nous dirigeons enfin vers le centre de Kyo.


< Partie 4Partie 6 >